Le support des écrits a évolué à travers les âges et selon les différentes régions du globe : on a pu graver sur de la pierre, de l’argile, du métal, de l’ivoire…. Ou encore écrire sur des feuilles de palmier, de la peau, du tissu, du papyrus, du papier…
La forme prise par les écrits dépend des supports utilisés. Par exemple, le papyrus se pliant mal on trouve les écrits sous forme de rouleaux (volumen) mais ceux-ci sont encombrants et de manipulation peu aisée.
Au début de notre ère apparaît le codex (forme actuelle de nos livres) qui se présente sous forme de cahiers cousus ensemble.
Les cahiers étaient initialement en parchemin, permettant en outre l’écrit au recto et au verso des feuillets, puis est arrivé le papier, connu depuis longtemps en Chine mais introduit en France seulement au 14ème siècle. L’essor de l’utilisation du papier comme support de l’écrit est concomitant de l’arrivée d’une technique révolutionnaire qui est l’imprimerie.
Dès l’apparition du codex se manifeste la nécessité de protéger les cahiers cousus ensemble et donc la nécessité d’une reliure. L’aspect de la reliure évolue au cours des siècles, épousant souvent les modes artistiques du moment. Elle peut être simple sans décor particulier (couverture en cuir, en parchemin…) ou alors être très ouvragée (reliure d’orfèvrerie ou d’étoffes précieuses du Moyen Age, décors dorés, mosaïqués…).
De nos jours, la reliure est devenue une expression artistique très libre avec l’utilisation de matériaux nouveaux, de styles de couture extrêmement variés, la structure même du livre étant parfois peu conventionnelle.